Son palmarès est impressionnant et sa capacité à se surpasser ne l'est pas moins. Né au CamerounSamuel Eto'o a conquis, à force de buts et de talents, une place parmi les tous grands du football mondial. À lui seul, il a remporté quatre trophées de meilleur joueur africain de l'année. Aucun autre footballeur du Continent Noir ne peut en dire autant.

Mais l'attaquant n'a pas toujours fait la une des journaux en raison de ses prouesses sur le terrain. Celui qui a défendu les couleurs du Real Madrid, du Real Majorque, du FC Barcelone et de l'Inter Milan, sait aussi se mettre en valeur en salle de presse.

Aujourd'hui âgé de 30 ans, la star des Lions indomptables a un caractère qui ne l'est pas moins. C'est sans doute ce culot qui l'a poussé à aller à Madrid montrer son talent il y a un peu plus de 15 ans.

Football, gloire, orgueil et argent s'entremêlent dans sa vision personnelle du sport roi. FIFA.com a compilé quelques-unes des déclarations les plus remarquées de l'actuel attaquant de l'Anzhi Makhachkala, en première division russe.

"Ça me motive de prendre des coups. Plus j'en prends, plus j'ai envie de marquer, juste pour me soulager."
Technique de motivation à la Samuel Eto'o


"Je vous assure que si j'étais Brésilien et que je m'appelais Eto'osinho, je serais encore plus populaire."

Théorie de la relativité dans le football, par le professeur Eto'o

"Il est plus beau que moi, mais je suis meilleur footballeur que lui."
Eto'o et la comparaison avec David Beckham


"Les petits ponts et les coups du sombrero, c'est bien, mais marquer un but, c'est mieux."

Eto'o, l'efficacité avant tout

"Je vis des erreurs des autres."
Samuel Eto'o après la victoire en finale de la Coupe du Roi 2009

"Oui, on m'a traité de 'nègre', y compris certains adversaires, et dans plusieurs stades on m'a lancé des cris de singe. Mais j'essaie de relativiser. Je suis noir, pas blanc."
Eto'o et son combat contre le racisme

"Je n'aime pas les joueurs qui embrassent l'écusson de leur maillot après avoir marqué un but. Si le lendemain on leur offre quelques millions de plus, ils n'hésiteront pas une seconde à changer de club. Le club de mon cœur, c'est Majorque et aujourd'hui je travaille pour le Barça. C'est tout."
Eto'o, sur la fidélité aux couleurs


"À son époque, il était le meilleur entraîneur pour le Barça, mais il est arrivé un moment où nous avions besoin d'un entraîneur dur avec nous. Frank nous aimait, mais il était incapable de nous châtier. Je crois que nous avons abusé de sa confiance."
Son analyse du départ de Frank Rijkaard du banc barcelonais

"Les Madrid-Barcelone sont des matches uniques. Je l'ai dit à mes coéquipiers de l'Inter. J'ai eu la chance de jouer beaucoup de derbies, certains en Italie, mais le clasico espagnol est le meilleur du monde. La semaine du derby, vous ne pouvez pas dormir."
Eto'o, à propos du clasico Real Madrid-FC Barcelone

"Les mots ne jouent pas au football."
Eto'o minimise l'importance des déclarations


"Je me demande si vous êtes camerounais et si vous avez vu le même match que nous. Je vais parler à votre chef car vous ne méritez pas de travailler pour cette chaîne. Des gens comme vous ne méritent pas d'exister. Nous nous tuons pour essayer d'être reconnus à l'étranger, mais certains journalistes comme vous ne veulent pas que l'Afrique avance, que le Cameroun avance. Vous êtes toujours négatifs."
Eto'o, lors d'une conférence de presse après une défaite contre le Sénégal, en qualifications pour la CAN 2012

"Mes parents, ça leur est complètement égal de savoir combien je gagne. Par contre, je crois que ça leur fait très plaisir que le nom d'Eto'o soit connu dans le monde entier. Eto'o plaît au Daghestan et les Chinois savent qui est Eto'o. Ça leur importe beaucoup plus que de savoir combien de millions je gagne avec Anzhi."
L'argent ne fait pas le bonheur...

"Pourquoi travaille-t-on dans la vie ? Pourquoi travaillez-vous ? Celui qui me dit qu'il ne travaille pas pour l'argent est un hypocrite."
... mais il y contribue